Présentation

Réfléchir. Proposer. Confronter. Agir.

Chers amis,

En 2019 j’ai mis fin à mes mandats bordelais et en 2020 à mon mandat de conseillère régionale de Nouvelle Aquitaine, en faisant le choix de revenir dans le secteur privé après ces années d’intense engagement politique.

Cette expérience humaine inédite m’aura énormément apporté, et je suis fière des résultats obtenus à Bordeaux sur mon périmètre, celui du développement économique et de l’emploi (tant en création d’emplois qu’en baisse de la dépense publique), preuve que la société civile peut apporter beaucoup dans l’action politique.

Désormais présidente fondatrice de l’école FUTURAe, école des métiers de demain dans les industries créatives, je poursuis de façon concrète mon action au service de l’emploi et tout particulièrement de l’emploi des jeunes. FUTURAe aura près de 300 étudiants à la rentrée 2022 sur le campus de Boulogne Billancourt, 2 ans seulement après son ouverture en octobre 2020. Ce projet entrepreneurial répond je crois à un besoin, en participant notamment à lutter contre le chômage des jeunes en offrant des formations très professionnalisantes. Il me permet de surcroît de continuer à œuvrer au service du bien commun tout en demeurant dans ma zone de confort, celle de l’action concrète, du faire !

Parallèlement, je suis aussi présidente du Conseil stratégique de Oui Care, groupe de 18.000 personnes numéro 1 français des services à la personne et Présidente d’honneur du Fonds de solidarité Oui Care, dédié à la lutte contre les violences faites aux femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes ; une cause qui me tient particulièrement à cœur. Je suis également administratrices de plusieurs grands groupes.

Ce retour à mon ADN ne signifie pas que je renonce au débat d’idées, bien au contraire !

L’actualité récente nous a encore démontré combien peu de nouvelles idées jaillissent des partis politiques traditionnels et combien les élites technocrates, étatistes et jacobines reproduisent les mêmes approches, cette reconduction conduisant malheureusement la France vers toujours plus de dépenses publiques, d’impôts et de dettes. Notre dette publique avait franchi la barre fatidique des 100% du PIB en 2019, elle est aujourd’hui à 130% du PIB ! La réforme des retraites, qui est toujours à venir, n’a même pas donné lieu à un débat sur l’introduction d’une dose de capitalisation, la sauvegarde du système par répartition étant le socle commun à tous nos politiques de droite comme de gauche.

Aux côtés des « think tank » avec lesquels nous avons de très nombreuses convergences, je veux, avec vous, avec tous ceux qui m’entourent et qui sont désireux d’apporter des idées, faire de D’Lib’ un véritable « do tank », capable d’inscrire ses réflexions et ses propositions dans le temps long, tout en accomplissant chacun à notre mesure des actions concrètes illustrant le bien-fondé de certaines de nos propositions. Nous voulons renverser la table en proposant des idées nouvelles, hors du cadre classique, disruptives voire dérangeantes en ce qu’elles déstabilisent l’ordre établi depuis des décennies. Au sein de D’Lib’ nous ne manquons pas d’idées forgées dans le vécu de chacun de ses membres, façonnées par l’expérience du terrain et, pour certains, par leur engagement politique.

D’Lib’ est né d’un constat : en France, par habitude, par formation et parfois, sans doute, par paresse intellectuelle, l’intervention publique à chaque instant de nos vies est présentée comme une évidence et un remède à tous les maux, le fameux « Etat Nounou ». Tant et si bien que les mesures imposées par nos dirigeants, souvent liberticides, ne sont débattues qu’à la marge ; jamais dans leurs intentions et dans leurs fondements. Nous pensons au contraire que l’Etat est omniprésent tout en négligeant ses performances dans ce qui pour nous devrait être son seul périmètre d’action légitime : le régalien. Et sur ce point nous sommes partisans de renforcer les moyens de l’Etat dans la justice, la défense, la sécurité, la lutte contre l’immigration, la lutte sans merci contre le totalitarisme islamique, et de changer l’approche quant à l’éducation et à l’enseignement supérieur, par exemple en introduisant le chèque éducation, ainsi que dans la santé en réduisant notamment la part de la bureaucratie.

A D’Lib’, nous croyons que les individus n’ont pas besoin des hommes politiques pour guider leur vie. Nous préférons une économie qui challenge à un système qui préserve les rentes et le statu quo. Nous voulons que la réussite soit le fruit du mérite ; un mérite que seule l’égalité des chances rend possible. Nous souhaitons que le travail soit enfin récompensé à sa juste valeur. Et si nous défendons la liberté, l’individu, la concurrence, le travail, le mérite, la responsabilité, le civisme et la confiance c’est parce que nous sommes convaincus que c’est ce qui façonne notre identité, notre culture et qui fonde des liens humains désirés plutôt que placés sous le joug de l’Etat.

Ces valeurs et cette identité sont aujourd’hui profondément menacées par de nouveaux défis. La question climatique doit être abordée comme une priorité vitale mais en aucun cas n’autoriser une tentation totalitaire. Certains présentent le retour de l’Etat tout puissant comme la seule option de survie possible. Nous croyons, au contraire, dans le progrès technique, l’innovation entrepreneuriale et les ressources de la liberté. La technologie numérique, par ailleurs, qui nous permet d’accélérer notre économie et d’augmenter notre confort, ne doit pas nous priver de nos libertés : à l’heure de l’arrivée de l’intelligence artificielle, c’est tout l’enjeu de la protection de la vie privée, du libre arbitre et de la souveraineté numérique.

Notre volonté est d’apporter des analyses et des solutions hors des sentiers battus face aux grands sujets de société comme l’éducation, l’écologie, la santé, la dépendance, la sécurité, les libertés publiques, la défense, l’organisation de l’Etat, les finances publiques, etc… Peut-être que certaines de nos propositions seront débattues et tant mieux si elles le sont ! Elles auront au moins le mérite de créer du débat et de sortir de la pensée unique.

Si vous faites le même constat que nous, si vous débordez d’idées, si vous agissez concrètement considérant que chaque entrepreneur est un individu qui veut changer le monde, et si vous souhaitez vous impliquer hors de toute écurie politicienne tout en continuant, pour certains, à adhérer à des formations politiques ce qui n’a rien d’incompatible, rejoignez-nous ! D’Lib’ a besoin de vous.